À propos de moi...
Je suis née le 14 juillet 1923 à Toulouse, hé oui ! Bientôt un siècle !
J’ai grandi dans une grande maison située au cœur du quartier St-Cyprien, entre l’église St-Nicolas et le dôme de La Grave, entourée de mes parents et de mes grands-parents maternels.
Fille et petite-fille de commerçant-charbonnier, la vie ne me destinait pas vraiment à une carrière d’Artiste. Mais, il y avait dans mes proches une personne qui avait déjà le virus des Arts et qui compta beaucoup dans ma vie, mon grand-père François CAPDEVILLE (1874-1947).
Il avait obtenu le 1ᵉʳ Prix du conservatoire de Toulouse en Cor d’Harmonie pour ensuite être chef d’orchestre (il dirigeait la « Lyre St-Cyprien »), musicien à l’orchestre du Capitole et au cinéma « Le Royal » rue d’Alsace-Lorraine au temps où le cinéma était muet. Il apprenait le solfège aux gamins du quartier et fut décoré des Palmes Académiques.
Je me destinais à une carrière d’enseignante après avoir fait des études supérieures à l’École Normale. La fin de la Guerre changea le Monde et je suivis alors mon envie longtemps dissimulée, m’inscrire à l’école des Beaux–Arts de Toulouse, ce qui fut fait en 1944 en classe de décoration.
Après 4 années passées dans cette École, le 1ᵉʳ Prix de décoration appliquée et le 2° grand prix de la Bourse Municipale d’Art décoratif–peinture en poche, j’enchaînai plusieurs « petits boulots » jusqu’en 1955, année où je devins avec ma cousine, Francine Matignon, propriétaire du magasin Tout pour le dessin rue des LOIS à deux pas de la place du Capitole. Pendant 42 ans, je suis resté là entre le 7 et 12 rue des Lois jusqu’à ma retraite effective en 1997.
Durant tout ce temps, j’ai continué de peindre. Des huiles, des gouaches, des aquarelles et surtout des encres de Chine. Mes activités professionnelles m’ont permis de m’initier aux nouveaux produits et nouvelles techniques liées à la peinture et aux travaux manuels. Cette formation continue m’a permis de coller à mon temps et de faire évoluer mes techniques.
Plusieurs expositions et récompenses viendront parsemer ma carrière. Ces reconnaissances ne m’ont jamais détournée de mon objectif premier : le plaisir de peindre.
Aujourd’hui, il m’arrive encore de peindre de temps en temps. J’ai encore la main agile, enfin ça dépend des jours , toujours prête à fixer du bout de mes pinceaux, crayons et autres, quelques morceaux de ma vie pour mon plaisir, mais aussi le vôtre, du moins je l’espère.
Les pages de ce site vous emmènent à voyager dans les paysages de France et d’ailleurs que j’ai traversé tout le long de ma (longue) vie.
Merci de vous être arrêté pour me rendre visite,
Paulette Deumié.
Paulette est partie le 1ᵉʳ août 2022 à l’âge de 99 ans. Elle aura eu une longue vie bien remplie. Elle s’est endormie à l’hôpital Purpan sans aucune souffrance. Repose en paix maman.




